La Californie était le premier Etat américain à avoir autorisé le cannabis à des fins médicales, et depuis, 23 autres Etats ont, à leur tour, légalisé différentes formes de consommation de la marijuana. Mais dans le pays de l’oncle Sam, on ne fait pas les choses qu’à moitié, c’est bien connu…En effet, en 2012, deux jeunes hommes de 25 ans, ont lancé la THC University, en référence à la molécule tétrahydrocannabinol contenue dans le cannabis !
De vrais programmes de formation
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, la THC University, est la première école américaine du Cannabis Business. Spécialisée dans la formation de l’industrie du cannabis, allant de la plantation au commerce en passant par la préparation de plats innovants ! L’établissement a pour mission de briser les préjugés concernant la marijuana.
Matt Jones et Freeman La Fleur remportent un véritable succès avec le lancement de leur THC University, puisque l’établissement délivre des diplômes allant jusqu’au grade Master. En effet, l’école dispense cinq programmes de formation certifiés, notamment, le Marijuana Grow Basics, le Cannabis Horticulture Specialist, le Medical Budtender, le Canabis Business et le Cannabis Regulations, Safety & Compliance.
Mais, parce qu’il y a toujours un mais….
Cependant, la vente et la consommation du cannabis restent très encadrées. Fumer en public est donc interdit et encore moins au sein de l’établissement. Ceci dit, l’âge légal pour la consommation et/ou la détention de 28 grammes ainsi qu’une plantation de deux m² est de 21 ans.
Un grand nombre d’étudiants se sont intéressés à cette formation et le chiffre des inscrits devrait grimper d’ici quelques années, avec le développement des programmes de formation hors normes, comme la culture du cannabis ou la visite d’une installation prévus dans les années à venir…
Toutefois, le THC University n’est pas associé à une université accréditée, ce qui pourrait dans l’avenir lui fermer quelques portes.
Cette initiative dévoilera-t-elle de nouveaux consommateurs ou au contraire encadrera-t-elle encore plus la consommation ? Seul le temps nous le dira, affaire à suivre…