Brexit : quelles conséquences pour les étudiants français ?

Le 24 juin 2016 restera à jamais marqué dans l’histoire : le jour du Brexit. Ce fut un jour sombre pour beaucoup de citoyens britanniques et un jour de joie pour beaucoup d’autres également. Si ce Brexit va certainement avoir des conséquences sur le plan économique, qu’en est-il sur l’avenir scolaire des étudiants français qui sont au Royaume uni actuellement ou qui ont l’intention de participer au programme Erasmus+ ?

Vers moins de mobilité internationale ?

A la grande surprise du monde entier, la majorité des britanniques ont voté pour leur sortie de l’Union Européenne. Les conséquences pourraient pénaliser les étudiants français, car le programme Erasmus + pourrait être remis en question. En effet, aucun étudiant français ne pourrait plus être exonéré des frais d’inscription dans les universités britanniques. C’est pourquoi, dès l’annonce des résultats, les réactions ont commencé à pleuvoir sur les réseaux sociaux : « Mon projet d’études est mort » « Ils ont brisé mon cœur »…

Heureusement, ce n’est pas l’année prochaine ni celle d’après que ce brexit va prendre effet sur le plan des échanges estudiantins. Cela dit, à court terme, pas d’inquiétudes.

Visas étudiant : une difficulté supplémentaire ?

En plus des frais de scolarité, la question du visa va devenir plus difficile. Les britanniques vont certainement rendre un peu plus compliqué la procédure, chose qui pourrait faire fuir les étudiants français. Et même si les jeunes étudiants français obtiennent le visa étudiant, les jobs saisonniers pourraient être difficile à trouver, vu leur statut dans le pays. Le Royaume uni étant plus cher à vivre par rapport à ses voisins, il sera vraiment difficile pour un étudiant étranger de s’en sortir. Conséquences : beaucoup vont abandonner leur projet d’études.

Cependant, il ne faut pas vite crier au loup ! Même avec le Brexit, il pourrait y avoir des accords entre le Royaume Uni et les membres de l’Union Européen afin que les échanges académiques puissent continuer.

 

Crédit photo : blogs.mediapart.fr

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